Benjamin Sabatier est né en 1977 au Mans. Il vit et travaille à Paris.
Il est représenté par la Galerie Jérôme de Noirmont à Paris et par la Galerie Bodson-Emelinckx à Bruxelles .
L’oeuvre de Benjamin Sabatier met en scène le consumérisme contemporain et l’aliénation du travail qui peut en résulter. Ses projets se centrent autour d’une approche « Do it yourself », cherchant à mettre les clefs de la création dans les mains du spectateur. Benjamin Sabatier se démarque dans son initiative du IBK, «International Benjamin Kit», qui propose des œuvres à faire soi-même, car il met en question la standardisation et le caractère impersonnel des objets.
Sa toute première performance, intitulé 35 heures de travail, a interpellé les commissaires en oriantant leur réflexion sur la déontologie et le travail de l’artiste. Dans l’enceinte du Palais de Tokyo (2002), Sabatier a taillé un crayon 7h de suite pendant 5 jours d’exposition. Par cet acte répétitif, l’artiste démontrait qu’un acte de labeur peut-être une technique d’art, et faire s’interroger le public sur l’absurdité et l’aliénation du travail. Cette performance aussi souligne l’existence du travail pour le travail, tout comme l’art pour l’art, son geste répétitif n’ayant pour seul but que d’être accompli.